ANALYSES POLITIQUES

Revue politique et parlementaire

Jacques Attali : Peur et pandémie, les outils pour instaurer un gouvernement mondial

L’épidémie de Coronavirus génère différents types de réaction : Il y a ceux qui, inconscients, continuent de hausser les épaules en se figurant qu’on en fait trop et que les médias exagèrent la portée réelle de cette grippe.

Il y a ceux qui optent pour un complotisme un tantinet extrême et qui voient dans cette pandémie une opération de guerre bactériologique contre les populations orchestrée de A à Z par les élites mondialistes occultes.

Enfin, il y a ceux qui comme nous, adoptent une vision réaliste : la pandémie est réelle, elle fait des morts de façon rapide, elle génère une situation d’intense stress social, géopolitique et économique. Dans le même temps, nous avons conscience que nous sommes gouvernés par des incapables. Nous avons aussi conscience que les grands de ce monde ne sont pas des enfants de chœur, c’est le moins que l’on puisse dire.

Dans ce cadre, il sera utile de se remémorer les propos suivants du tristement célèbre parasite politique français Jacques Attali, qui déclarait les choses suivantes dans une rubrique de L’Express, le 3 mai 2009 :

"L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). 

Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique.

La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes, [car elle fera surgir, ndlr], mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé.

Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine – inévitable – on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins

On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial."

Nous laissons ce texte sans commentaires additionnels, à la discrétion de nos lecteurs.

Source : Fide Catholica

L'Express n° 3018 du 7 au 13 Mai 2009
L'Express n° 3018 du 7 au 13 Mai 2009

L’épidémie de Covid-19 paraît se terminer après avoir connu son « pic » à la mi-avril. Dominique Andolfatto et Dominique Labbé dressent un premier bilan et, à travers celui-ci, tentent d’évaluer la gestion de cette crise par les pouvoirs publics.

 

En premier lieu, un bilan statistique permet de mesurer l’ampleur de l’épidémie (rapportant celle-ci à d’autres épisodes épidémiques), puis de s’intéresser à sa diffusion, à sa prévalence – son impact dans la population – et à la mortalité à l’hôpital.

 

En second lieu, ces différents constats conduisent à poser la question essentielle qui émerge alors : comment expliquer les différences de mortalité selon les territoires observés ?

Trois analyses en lien avec l’intensité du pic épidémique, la gravité des cas et la date de ce pic apportent la réponse avant d’introduire une dimension comparée et de déboucher sur plusieurs conclusions qui questionnent les politiques publiques de santé en France.

 

Conclusion :

 

Les pays qui ont obtenu les meilleurs résultats face à l’épidémie, ont adopté une attitude exactement opposée :

  1. prévention (spécialement protection spécifique pour les personnes à risques),
  2. dépistage systématique (particulièrement du personnel soignant),
  3. mise à l’écart des malades et
  4. soins précoces (souvent avec des traitements comparables à ceux interdits en France).

Ces pays ont fait confiance au corps médical et aux citoyens. Ils se sont bien gardés de mettre entre parenthèse les libertés publiques et ils n’ont pas plongé leur économie et leurs assurances sociales dans une crise sans précédent.

 

Source : Revue politique et parlementaire


La bonne excuse

Nous reproduisons une discussion entre Thierry Meyssan et un groupe d’étudiants. Il y explique que les réponses politiques au Covid-19 n’ont pas d’objet médical. Un groupe transnational partiellement identifiable s’est saisi de l’occasion fournie par l’épidémie pour tenter d’imposer une transformation profonde des sociétés européennes, comme il avait utilisé les attentats du 11 septembre 2001 pour transformer les États-Unis. Il est encore temps de s’opposer à la hiérarchisation du monde à venir.

Question : Selon vous, qui a fabriqué le Covid-19 ?

Thierry Meyssan : Mon analyse est exclusivement politique. Je ne me prononce pas sur les questions médicales, mais uniquement sur les décisions politiques.

Une épidémie est en général un phénomène naturel, mais peut aussi être un acte de guerre. Le gouvernement chinois a publiquement demandé aux USA de faire toute la lumière sur l’incident survenu dans leur laboratoire militaire de Fort Detrick, tandis que le gouvernement états-unien a demandé la même transparence pour le laboratoire de Wuhan. Bien sûr aucun des deux États n’a accepté d’ouvrir ses laboratoires. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais une nécessité militaire. On devrait donc en rester là.

Au demeurant, c’est sans importance car, avec le temps, ces deux hypothèses semblent erronées : aucune de ces deux puissances ne contrôle ce virus. D’un point de vue militaire, ce n’est pas une arme, mais un fléau.

 

Vous n’excluez donc pas que ce virus aurait pu s’échapper malencontreusement d’un de ces laboratoires ?

 

Cela reste une hypothèse, mais elle ne nous conduit nulle part. Nous devons exclure la possibilité d’un sabotage parce qu’il ne profiterait à personne. L’autre possibilité est qu’il s’agisse d’un accident. Dans ce cas, ce sont des individus qui en sont coupables. Cela n’a pas de signification d’en rejeter la responsabilité sur des États.

 

Comment évaluez-vous les réactions politiques contre l’épidémie ?

 

Le rôle des dirigeants politiques est de protéger leur population. Pour cela, ils doivent préparer leurs pays en temps normal à pouvoir réagir lors de crises à venir. Or, l’Occident a évolué de telle manière que cette mission a été perdue de vue. Désormais, les électeurs exigent que les États coûtent le moins cher possible et que le personnel politique les gère comme de grandes entreprises. Par conséquent, il n’y a plus aujourd’hui de dirigeants politiques occidentaux qui y voient plus loin que le bout de leur nez. Des hommes comme Vladimir Poutine ou Xi Jinping sont qualifiés de « dictateurs » uniquement parce qu’ils ont une vision stratégique de leur fonction, représentant ainsi une école de pensée que les Occidentaux jugent surannée.

Face à une crise, les dirigeants politiques doivent agir. Dans le cas des Occidentaux, ce moment est pour eux inattendu. Ils ne s’y sont jamais préparés. Ils ont été choisis pour leur capacité à faire rêver de lendemains qui chantent, pas pour leur sang-froid, leur adaptabilité et leur autorité. Beaucoup d’entre eux sont humainement des gens représentatifs de leurs électeurs n’ayant donc aucune de ces qualités. Ils prennent donc les mesures les plus radicales de sorte qu’on ne puisse pas les accuser de ne pas en avoir fait assez.

Or, dans ce cas, ils ont trouvé un expert, le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College London, qui les a persuadés que la Grande Faucheuse arrivait : un demi-million de morts à venir en France, plus encore au Royaume-Uni, plus du double aux États-Unis. Ses prophéties étaient 2 500 fois supérieures au taux de mortalité en Chine.

Or, ce statisticien a l’habitude de prophétiser des calamités sans avoir peur des exagérations. Par exemple, il avait prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques alors qu’elle n’a provoqué au total que 457 décès [1].

Il vient heureusement d’être renvoyé par Boris Johnson du SAGE, mais le mal est fait [2].

 

Paniqué, le personnel politique occidental s’est donc rué sur les conseils d’une autorité sanitaire internationale. L’OMS considérant à juste titre que cette épidémie n’est pas sa priorité au regard d’autres maladies beaucoup plus mortelles, ils se sont tournés vers le CEPI dont ils connaissent tous le directeur, le Docteur Richard Hatchett.

Ils l’ont rencontré au Forum économique de Davos ou à la Conférence sur la sécurité de Munich. Ils ont tous été démarchés par lui un jour ou l’autre pour financer l’industrie vaccinale.

 

Il se trouve que ce Monsieur, lorsqu’il travaillait à la Maison-Blanche, fut l’un des deux auteurs du volet sanitaire du projet politique de Donald Rumsfeld pour le monde [3].

En 2001, celui-ci planifiait une division géographique de l’économie mondiale. Les matières premières seraient exploitées dans les zones instables, les produits transformés fabriqués dans les États stables (dont la Russie et la Chine), et les armes uniquement aux USA. Il convenait donc de militariser la société US et de transférer la majorité des travailleurs dans les sociétés d’armement.

 

En 2005, Rumsfeld chargea le Docteur Hatchett de concevoir un plan de confinement obligatoire à domicile de toute la population US. Il aurait été activé lors d’une attaque bioterroriste comparable à celle perpétrée au Congrès et contre de grands médias avec de l’anthrax en 2001.

 

C’est ce plan que le Docteur Richard Hatchett a sorti de ses tiroirs et qu’il a présenté aux dirigeants occidentaux qui lui demandaient ses conseils.

 

Il faut bien comprendre que le confinement obligatoire généralisé n’a jamais existé. Il n’a aucun rapport avec l’isolation de malades. Ce n’est pas du tout une mesure médicale, mais un moyen de transformer les sociétés. Jamais la Chine n’y a eu recours, ni lors de l’épidémie de H1N1 [4], ni lors de celle de SRAS [5], ni lors de celle de Covid-19 [6].

Le confinement de la ville de Wuhan, début 2020, était une mesure politique du gouvernement central afin de reprendre en main cette province mal gérée par le pouvoir local, pas une mesure médicale.

Aucun ouvrage épidémiologique au monde n’a jamais discuté le confinement généralisé obligatoire et ne l’a encore moins conseillé.

 

Question : Peut-être, mais en France nous ne sommes pas confinés pour combattre la maladie, mais pour l’étaler dans le temps de manière à ne pas surcharger les hôpitaux, pour empêcher d’avoir à choisir parmi les malades que nous pourrions soigner et ceux que nous devrions laisser mourir.

 

Pas du tout. Cet argument n’est pas venu avant, mais après la décision. C’est juste une excuse des politiques pour leur mauvaise gestion. Certes, en France, les services de réanimation des hôpitaux publics ont rapidement été saturés dans deux régions. Aussi a-t-on transféré des patients en cours de réanimation dans d’autres régions, voire en Allemagne. Mais il y avait quantité de lits disponibles dans les cliniques privées.

C’est ce que je disais au début de cette conversation : nos dirigeants politiques sont inaptes à gérer des crises. Leur conception de l’État leur interdit d’agir. Ils sont incapables de penser une coordination entre secteur public et secteur privé, à l’exception de certains présidents de région. Mais il ne s’agit pas ici de la traditionnelle opposition entre État central et régions. Par exemple, au début de l’épidémie, les laboratoires libéraux n’avaient pas les moyens de procéder à des tests de dépistage à grande échelle. Le gouvernement n’a pas été capable de réquisitionner les laboratoires des ministères de la Recherche et surtout de l’Agriculture à l’urgence de santé publique. Pourtant, les chercheurs et les vétérinaires ne cessaient de proposer leurs services.

 

D’accord pour les hôpitaux et les tests, mais vous avez aussi contesté les masques.

 

Oui, depuis un siècle, les soignants ont attesté l’utilité des masques chirurgicaux dans les blocs opératoires et lors de soins post-opératoires. Mais ces situations n’ont rien à voir avec celle du quidam aujourd’hui.

Actuellement de très nombreux syndicats et académies préconisent le port du masque obligatoire pour tous dans les lieux publics. C’est rassurant, mais cela ne sert à rien face au Covid-19. D’ailleurs, faute de masques chirurgicaux, on en vient à porter n’importe quel bout de tissus couvrant le nez et la bouche mais dépourvu des qualités de filtrage des masques chirurgicaux. Contrairement à une idée répandue, la contamination ne s’opère pas par les postillons eux-mêmes, mais par les virus qu’ils disséminent dans l’air jusqu’à 8 mètres d’une personne qui crie ou éternue. Encore faut-il être réceptif à ce virus pour être contaminé, ce qui n’est pas le cas de tous. Et encore faut-il être immunitairement fragile pour développer cette maladie.

Parce qu’ils ne savent pas que faire, nos gouvernants recourent au confinement généralisé et aux masques pour tous. Nul n’a prouvé que ces mesures aient un impact sur l’épidémie, mais tous y croient. C’est l’effondrement de la culture occidentale : jadis, nous raisonnions sereinement, aujourd’hui nous portons des gris-gris, des masques, nous sombrons dans la magie.

 

Il y a un enfant qui est mort du Covid-19 en France.

 

Ce qui est vrai en termes individuels est absolument faux en termes collectifs. L’âge médian des personnes décédées en France est de 84 ans ! Cela signifie que la moitié d’entre elles avaient plus de 84 ans.

 

Mais alors si le confinement est absurde et si les masques ne servent à rien, que faut-il faire ?

 

Je n’ai pas dit que le confinement était absurde en soi. J’ai parlé d’une mesure obligatoire et aveugle. Dans toutes les épidémies, il convient de confiner les personnes malades, mais elles seules. Et je ne reconnais aucune légitimité à un pouvoir qui dresse des amendes, envoie en prison voire tire sur des citoyens qui refusent d’être assignés à résidence chez eux pour une durée indéterminée.

La Santé publique ne s’assure pas avec des contraintes, mais avec de la confiance. Et nul ne doit être protégé contre lui-même. Il me paraît indigne d’empêcher des personnes âgées de recevoir leur famille si elles le souhaitent. Peut-être seront-elles contaminées, peut-être tomberont-elles malades et peut-être mourront-elles, mais ce sera leur choix. La seule chose dont nous soyons sûrs en naissant, c’est de mourir. La vie est un long chemin pour s’y préparer et les vieillards ont le droit de préférer vivre avec leurs proches plutôt que quelques années de plus.

 

Les épidémies se soignent toujours de la même manière : des mesures d’hygiène —se laver et aérer— et isoler les malades chez eux ou à l’hôpital afin de les soigner. Tout le reste n’est que du cinéma. Il faut revenir aux bases et non pas imaginer des contraintes.

 

Comment est-il possible que nos dirigeants nous aient imposé un projet fasciste US ?

 

Je comprends bien ce que voulez dire par fasciste, mais ce n’est pas très approprié. Le fascisme est une idéologie répondant à la crise du capitalisme de 1929, Rumsfeld en a certes de nombreuses caractéristiques, mais il pense à partir d’un autre monde.

Le Docteur Hatchett n’a jamais eu à répondre de son projet totalitaire aux USA. Mais Donald Rumsfeld non plus. Et en définitive personne n’a jamais eu à répondre de ce qui s’est passé après les attentats du 11 septembre 2001, parce que nous avons collectivement décidé de ne pas faire la lumière sur les attentats eux-mêmes.

Ce crime originel n’a donc pas cessé d’avoir des conséquences. L’administration Obama a continué à mettre fidèlement en œuvre le projet Rumsfeld en Libye, en Syrie et au Yémen (doctrine Cebrowski). Et puisque l’administration Trump s’y est fermement opposée, nous voyons les anciens collaborateurs de Rumsfeld poursuivre son œuvre à travers d’autres structures que l’État fédéral US. Que nous le voulions ou non, cela continuera jusqu’à ce que l’on rouvre ce dossier.

 

Excusez-moi de revenir en arrière, mais si le confinement obligatoire et généralisé n’était qu’une mesure autoritaire sans but médical, pourquoi est-il si difficile de déconfiner ?

 

Non, ce n’est pas difficile. Il suffit de redevenir libres. Le problème, c’est qu’on ne connaît pas beaucoup mieux ce virus qu’il y a deux mois et que l’on est désormais empêtrés dans des savoirs imaginaires.

Les courbes de l’épidémie sont à peu près les mêmes dans tous les pays touchés quelles que soient les mesures mises en place. Seuls deux types de pays se détachent du lot : d’un côté ceux qui pour une raison inconnue n’ont pas été touchés, comme par exemple ceux de la péninsule indochinoise (Vietnam-Laos-Cambodge-Thaïlande) ; d’un autre ceux qui ont réagi beaucoup plus vite que les autres en isolant immédiatement les malades et en les soignant, comme Taïwan. Donc quelle que soit la manière dont on déconfine, il y aura certes un plus ou moins grand nombre de gens contaminés, mais cela ne devrait pas avoir d’impact.

 

Les gouvernements continueront-ils le confinement obligatoire jusqu’à la découverte d’un vaccin ?

 

J’ignore si l’on trouvera un jour un vaccin. Cela fait 35 ans que l’on en cherche un contre le Sida. Au demeurant, il n’est pas plus probable que l’épidémie de Covid-19 durera plus longtemps que celle des autres coronavirus, le SRAS ou le MERS.

Le vaccin comme les nouveaux médicaments sont des enjeux économiques considérables. Certains laboratoires pharmaceutiques sont prêts à tout pour empêcher que les médecins soignent les gens avec des médicaments bon marché. Souvenez-vous comment Donald Rumsfeld, lorsqu’il dirigeait Gilead Science a fait fermer l’usine d’Al-Shifa qui fabriquait des médicaments contre le sida sans lui payer de royalties : il l’a faite bombarder par le démocrate Bill Clinton en prétendant qu’elle appartenait à Al-Qaïda, ce qui était absolument faux.

Et précisément, le Docteur Hatchett dirige aujourd’hui la plus importante association vaccinale, la CEPI.

 

Que va-t-il se passer maintenant ?

 

Nous voyons une rupture considérable dans certaines sociétés occidentales en quelques semaines. En France, des libertés fondamentales ont été suspendues, dont le droit de tenir des meetings et de manifester. 13 millions de travailleurs ont été placés au chômage partiel. Ils sont temporairement devenus des assistés. L’école va reprendre, mais ne sera plus obligatoire, les parents choisiront d’y envoyer leurs enfants ou pas. Etc. Ceci n’est pas la conséquence de l’épidémie mais, ainsi que je viens de vous l’expliquer, la conséquence des réactions politiques ineptes à l’épidémie.

Le confinement généralisé obligatoire avait été pensé par l’équipe de Donald Rumsfeld pour transformer la société US. Ce projet n’a pas été appliqué aux USA, mais quinze ans plus tard en Europe. Le transfert d’un continent à l’autre illustre le caractère transnational du capitalisme financier dont Rumsfeld est le pur produit. Il n’y a pas de raison pour que ceux qui ont financé l’équipe Rumsfeld ne poursuivent pas leur projet politique désormais en Europe.

Dans ce cas, dans les années à venir, une très grande partie des travailleurs européens sera transférée dans l’industrie d’armement. L’Otan, que le président Macron croyait en état de mort cérébrale, et son volet civil, l’Union européenne, dont les membres se sont entre-déchirés ces dernières semaines pour se voler des cargaisons de masques, seront réorganisés. Ces deux organisations poursuivront la destruction systématique de toutes les structures étatiques du Moyen-Orient élargi, débutée en 2001, puis du Bassin des Caraïbes.

Cependant, les hommes de Rumsfeld ont commis une erreur. En masquant leur projet de 2006, ils ont donné l’impression de prendre modèle sur la Chine lorsqu’ils ont imposé le confinement généralisé obligatoire. La Chine, et non plus les États-Unis, est devenue de facto le référent intellectuel des Européens. Il va donc devenir obsessionnel de l’empêcher de poursuivre la construction des routes de la soie. Il va falloir l’endiguer.

Les épidémies ne provoquent pas de révolutions, mais les guerres et les désastres économiques en suscitent. Aujourd’hui, par la faute de nos gouvernants, les économies de l’UE sont ruinées et nous nous préparons à la guerre. Nous allons traverser une époque charnière d’où le meilleur comme le pire peut surgir.

Cette évolution du monde sera la réponse à la disparition des classes moyennes impliquée par la globalisation financière et dénoncée par les Gilets jaunes, comme la Seconde Guerre mondiale a été une réponse à l’épuisement des empires coloniaux et à la crise du capitalisme des cartels en 1929.

La France a déjà vécu un tel drame. C’était en 1880-81, lorsque le capitalisme industriel d’alors ne parvenait plus à exploiter les ouvriers face aux débuts des syndicats. Jules Ferry expulsa certaines congrégations religieuses et créa l’école laïque obligatoire afin d’arracher les enfants à l’influence de l’Église catholique. Il les fit éduquer par des partisans du militarisme, les « hussards noirs ». Il en fit les soldats de son projet colonial. Durant 35 ans, le France a asservi de nombreux peuples étrangers, puis est entrée en rivalité avec la puissance émergente de l’époque, l’Allemagne, et s’est trouvée précipitée dans la Première Guerre mondiale.

 

Nous allons connaître en Europe les mêmes débats que les États-Unis ont vécu vingt ans plus tôt. Nous devons absolument refuser d’être embarqués dans de tels crimes. Ce sera le combat des années à venir. Ce sera le vôtre

 

[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 18 avril 2020.

[2] « Neil Ferguson démissionne du SAGE », Réseau Voltaire, 6 mai 2020.

[3] « Le Covid-19 et l’Aube rouge » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 28 avril 2020.

[4A Comprehensive Evaluation on Emergency Response in China : The Case of Pandemic Influenza (H1N1) 2009, Lan Xue & Guang Zeng, Springer (2018).

[5SARS : how a global epidemic was stopped, WHO (2006). Sars. Reception and Interpretation in Three Chinese Cities, Routledge (2006). The SARS Epidemic. Challenges To China’s Crisis Management, John Wong & Zheng Yongnian, World Scientific Publishing Company (2004).

[6] « Covid-19 : L’Occident face à l’exemple chinois », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mai 2020.


Coronavirus : Allemagne, bon élève ? Pas si simple

Merci Coralie Delaume pour cet article et cette pugnacité !!! 

Moi aussi ça m'énerve ces odes à l'Allemagne comme modèle... alors que nous avons tout fait pour nous désindustrialiser et nous affaiblir avec les Traités Européens qui sont à son avantage et notre désavantage mais surtout comme vous le dites, ILS AIMENT leurs industries et NOUS N'AIMONS PAS nos industries... 

Correction, ILS et NOUS ne sont pas exacts : LEURS DIRIGEANTS et NOS DIRIGEANTS !!! 

 

NOS DIRIGEANTS ON VOULU cette Union européenne et cet Euro en NOUS MENTANT... sur le "Couple Franco-Allemand" (qui n'a jamais existé) et sur les avantages pour nous de l'UE et de l'Euro (qui n'ont jamais existé)  !!! 

 

Passage instructif :

 

"Il n'y a guère que le système de santé qui n'ait fait les frais du malthusianisme budgétaire, ce que l'historien Johann Chapoutot explique fort bien : « L’Allemagne a économisé sur presque tout (…) . Elle a appliqué son mantra ordo-libéral du zéro déficit. C’est ce que demandait l’électorat de la droite allemande, fait de retraités, qui détient des pensions par capitalisation privée. (...) [Mais] en raison de la volonté de cet électorat également, il n’y a pas eu d’économies sur les hôpitaux, car c’est un électorat âgé, qui veut faire des économies, mais pas au détriment de sa santé. »

 

L'avenir ne s'éclaircira que par la sortie de cette machine à nous broyer, par un choix des peuples ou par l'explosion de ce système !

François Asselineau, président fondateur de l'UPR a décrit depuis 13 ans cette lente descente aux enfers, et qui a aussi cette pugnacité à informer inlassablement...

 

Lisez cet article instructif, en cliquant sur son nom ci-dessous.

Source : Coralie Delhaume


Crimes du directeur de l'OMS passés sous silence


Différences entre la France et l'Allemagne

Analyse de Celia Maury sur son compte LinkedIn, presque complète et très sourcée, sur les différences entre la France et l'Allemagne en matière sanitaire...

... presque car notre appartenance à l'Union Européenne et à l'Euro n'est pas citée, et crée de plus en plus un fossé entre les pays du Sud et ceux du Nord, avec l'Allemagne en tête : la différence de compétitivité est de 22% !!! 

 

L'Euro favorise l'Allemagne et défavorise gravement la France qui se voit réclamer tous les ans des économies en matière de Santé... que nos dirigeants ont suivi comme des gentils toutous en mettant en péril notre sécurité sanitaire 😡😡😡 Nous en payons le prix aujourd'hui !!!

Ceci dit, entre le pragmatisme Allemand et l'incompétence, l'idéologie européiste forcenée et la corruption française des dirigeants, nous récoltons ce que nous semons 😢😢😢

 

Source : Célia Maury sur sa page LinkedIn

DE GAULLE ET L'EPIDEMIE

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Suite à la lecture de son excellent De Gaulle et les grands publié chez Perrin, je me suis entretenu avec l’historien et journaliste Éric Branca à propos du général et de la crise de la Covid-19. 

 

Voici, sans plus de cérémonies, le contenu de notre échange, pour lequel je lui suis d’ailleurs sincèrement très reconnaissant.

 

Est-ce que Charles de Gaulle serait bien équipé pour affronter une crise comme celle de la Covid-19 et pourquoi?

 

Vous savez, il est toujours imprudent de refaire l’histoire avec des « si »! Mais votre question est pleine d’intérêt parce que, dans ce cas précis, on sait très exactement ce que de Gaulle aurait fait… puisqu’il l’a fait! De Gaulle ou plutôt la France redevenue une très grande puissance économique grâce à son action.

 

Le monde a connu une crise sanitaire très semblable à celle de 2020 : la grippe de Hong Kong de 1968.

 

DeGaulleEtLesGrandsOn l’a oublié aujourd’hui, mais le monde a connu une crise sanitaire très semblable à celle de 2020 : la grippe de Hong Kong de 1968 qui a tué non pas 130 000 personnes dans le monde, comme le Covid-19 à la mi-avril, mais largement plus d’1 million, à une époque où la planète comptait moins de 4 milliards d’hommes. La moitié moins qu’aujourd’hui… En France, cette même grippe de 1968 a tué 17 000 personnes, sur une population de 50 millions d’habitants (contre 65 millions en 2020). C’est dire si l’alerte a été sévère.

 

Pour autant, le système de santé n’a pas été débordé, on n’a pas confiné toute une population chez elle, l’économie ne s’est pas arrêtée, bref, personne n’a pensé une seconde qu’une grippe, aussi contagieuse soit-elle, allait provoquer un collapsus économique planétaire semblable à la crise de 1929.

 

L’ouragan néo-libéral a rendu nos sociétés fragiles et détruit nos réflexes de survie sous prétexte de rationalité comptable.

 

Pourquoi? Parce que l’ouragan néo-libéral n’avait pas encore rendu nos sociétés si fragiles ni surtout détruit nos réflexes de survie sous prétexte de rationalité comptable. Parce que la santé publique était encore considérée comme un sanctuaire. Bref, parce que nos hôpitaux avaient les moyens de recevoir tout le monde dans de bonnes conditions, y compris les personnes âgées les plus fragiles. Pensez qu’entre 1980 et 2020 la France a perdu 40.000 lits d’hôpitaux! 1000 par an pendant 40 ans. Sous prétexte de « bonne gestion » on a généralisé les soins dits « ambulatoires », au point qu’en 2019, la doctrine officielle du ministère français de la santé, c’était qu’un établissement de santé bien géré était un établissement avec 0 lit disponible. 0 lit disponible comme 0 stock disponible pour une entreprise prétendument « bien gérée » elle aussi!!!

 

Le flux tendu, en fait, c’est la pensée 0. Le primat de l’immédiateté sur la mémoire, donc sur la projection dans l’avenir. Flux tendu, et rationnement (sauf pour les stock options), voilà pourtant le maître-mot du néolibéralisme dans tous les domaines. Y compris d’ailleurs pour la Défense nationale. Est-ce utile d’épiloguer sur le résultat ? Si un ministre avait expliqué cela à de Gaulle, c’est lui que le Général aurait envoyé en confinement immédiatement… Et définitivement. Pas les Français!

 

J’ajoute que si la situation n’était pas aussi tragique, on aurait envie de rire en entendant ceux qui ont désarmé la France nous expliquer qu’elle est en « guerre ».

 

Bref, pour lui comme d’ailleurs pour la plupart des dirigeants de l’époque, soyons juste, l’idée que l’hôpital ne possède pas une force de réserve pour faire face à une épidémie de grande ampleur était aussi stupide que d’envisager une économie dépendante de l’étranger pour ses stocks stratégiques, une armée dont les soldats tiennent à peine dans le stade de France et une police qui renonce à entrer dans certains quartiers…  J’ajoute que si la situation n’était pas aussi tragique, on aurait envie de rire en entendant ceux qui ont désarmé la France nous expliquer qu’elle est en « guerre ».

 

De Gaulle qui, c’est le moins qu’on puisse dire, savait ce qu’était la guerre, n’employait jamais ce mot à tort et à travers. Faire avancer la cause de la paix (en s’opposant à l’hégémonie des super grands) et œuvrer à long terme pour la prospérité et la sécurité des Français dont il avait la responsabilité suffisait à son bonheur. Qui peut dire qu’il n’a pas réussi dans le temps si court qui lui fut imparti et au milieu des crises qu’il eut à affronter?

 

Quelle fut, selon vous, la pire crise affrontée par le général de Gaulle et comment y a-t-il répondu?

 

 Celle, justement qui l’a fait émerger dans l’histoire : l’effondrement de la France et de ses élites, ou prétendues telles, en moins de six semaines, au printemps 1940. Lisez ou relisez les Mémoires de guerre, tout est dit en peu de mots sur ce traumatisme originel quand, le 16 mai 1940, alors que lui-même monte au front, il croise des soldats qui refluent en troupeau et auxquels les Allemands ont seulement confisqué leurs armes en leur criant : « Nous n’avons pas le temps de vous faire prisonniers! ». Il écrit : « Alors, au spectacle de ce peuple éperdu et de cette déroute, au récit de cette insolence méprisante de l’adversaire, je me sens soulevé d’une fureur sans bornes. Ah! c’est trop bête! La guerre commence infiniment mal. Il faut donc qu’elle continue. Il y a, pour cela, de l’espace dans le monde. Si je vis, je me battrai, où il faudra, tant qu’il faudra, jusqu’à ce que l’ennemi soit défait et lavée la tache nationale. Ce que j’ai pu faire, par la suite, c’est ce jour-là que je l’ai résolu. »

 

Serait-il exagéré de comparer la crise actuelle au péril nazi qui a déferlé sur la majeure partie de l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale ?

 

Non seulement exagéré mais injurieux pour la mémoire des 50 millions de morts de ce conflit. Comparer un virus à un ennemi est un biais utilisé par les dirigeants incapables pour dissimuler leur propre impéritie. Les virus et les microbes ont toujours fait partie de la vie : ils ne sont ni mauvais ni bons, ils existent.

 

Ce n’est pas le Covid-19 qui a dévoré les stocks de masques dont nos hôpitaux disposaient pour protéger nos soignants ; ce n’est pas le Covid-19 qui a englouti le gel hydro-alcoolique que nous n’avions pas;  ce n’est pas le Covid-19 qui a empêché le gouvernement d’acheter, en temps voulu, les tests qui auraient permis de détecter sur une grande échelle et de soigner à temps ceux qui en sont atteints, au lieu de mettre une population entière « aux arrêts de rigueur» ; ce n’est pas le Covid-19 qui a rendu notre pays dépendant des molécules que nos laboratoires (quand ils existent encore) ne produisent plus et que fabriquent à leur place les Chinois! Ce n’est pas le Covid-19 qui a convaincu nos dirigeants de fermer les dizaines et dizaines de petits hôpitaux qui pourraient aujourd’hui servir à accueillir dans de bonnes conditions les personnes âgées ou les patients non justiciables des urgences, afin que nos structures les mieux équipées se consacrent à l’essentiel!

 

En un mot comme en cent, ce n’est pas le Covid-19, mais le virus néo-libéral qui empêche nos dirigeants de penser… Enfin pas tous, puisqu’en Allemagne, en Suisse et en Corée du Sud, où, que je sache, l’économie de marché n’est pas sacrifiée – bien au contraire! – on dispose d’assez de tests pour déterminer qui doit être « confiné » et qui peut aller travailler avec, bien sûr, les précautions qui s’imposent! Et où, surtout, on a gardé assez de lits disponibles (9 pour 1000 habitants en Allemagne, contre 6 pour la France) pour ne pas avoir à choisir qui a le droit d’être soigné et qui ne l’a pas…

 

Puisque nous sommes dans la période de Pâques, êtes-vous d’avis que la foi religieuse y était pour quelque chose dans sa légendaire détermination?

 

La foi de De Gaulle est quelque chose d’inséparable de sa conception de la France. Vous connaissez la devise des Français libres, rédigée de la main même du Général, le 10 août 1940 : « Je suis un Français libre, je crois en Dieu et en l’avenir de ma Patrie ». En même temps, de Gaulle n’était pas un « dévot ». Il détestait l’ostentation, d’où ses rapports souvent tendus, sous la IV° République, avec les démocrate-chrétiens du MRP qu’il comparait à « des enfants de cœur qui auraient bu les burettes ». N’ayant que le mot « religion » à la bouche, mais aussi à l’aise dans les « délices et les poisons du régime » que des poissons dans l’eau (bénite)… Des Tartuffe, en quelque sorte.

 

En vérité, de Gaulle détestait parler de sa foi. Malraux, qui avait souvent tenté d’amener le Général sur le terrain métaphysique – sans toujours y parvenir car, disait-il, son interlocuteur ébauchait alors « un geste qui semblait chasser les mouches », a bien résumé les choses dans Les chênes qu’on abat : « Je crois sa foi si profonde quelle néglige tout domaine qui la mettrait en question.  C’est pourquoi mon agnosticisme ne le gêne pas. […] Sa foi n’est pas une question, c’est une donnée, comme la France. Mais s’il aime parler de sa France, il n’aime pas parler de sa foi. »

 

En fait, il n’en a parlé qu’en une seule occasion en public, et c’était d’ailleurs, devant des religieux, réunis, le 31 mai 1967 à la villa Bonaparte. Bien que mentionné à l’époque, et publié depuis dans l’édition complète de ses discours et messages, ce texte n’est pratiquement jamais cité. En voici la fin : « L’avenir, la France qui est aussi la fille aînée de l’Église, le voit avec sérénité, avec fermeté, avec confiance. L’Église est éternelle et la France ne mourra pas. L’essentiel, pour elle, est qu’elle reste fidèle à ce qu’elle est et, par conséquent, fidèle à tous les liens qui l’attachent à notre Église. C’est le cas! Et c’est pourquoi, quels que soient les dangers, les crises, les drames, que nous avons à traverser, par-dessus-tout et toujours, nous savons où nous allons. Nous allons, même quand nous mourrons, vers la Vie ».  C’est autre chose que le prêchi-prêcha actuel, non?

 

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. – Charles de Gaulle

 

Quel était son principal atout, sa principale qualité, pour surmonter tous les écueils qui se sont présentés à lui?

 

La mémoire qui permet de disposer d’assez de ressources pour comprendre le présent et, partant, pour maîtriser l’avenir… Donc pour garder l’espoir, ce mot-clé du vocabulaire gaullien! Tout est dans l’appel du 18 juin, auquel il faut toujours revenir : « Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. […] Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là ».

 

 

Puisque je suis impatient de débuter la lecture de L’ami américain, je présume que la politique américaine figure parmi les sujets qui retiennent votre attention. Quelle est votre opinion sur la manière dont la crise de la Covid-19 est gérée par l’administration Trump?

 

N’étant pas citoyen américain, je me garderai bien de porter un jugement ex cathedra. La seule chose que je peux constater, comme tout le monde, c’est que les États-Unis, qui ont été frappés avant la France par le virus néo-libéral, semblent encore plus désarmés qu’elle pour résister convenablement au covid-19…  Quant au président Trump, comment s’étonner que sa politique (ou plutôt son absence de politique) soit à l’avenant de sa pensée, ou de ce qui en tient lieu, à savoir le portefeuille? Couper les crédits à l’OMS, et après? Déclarer la guerre à la Chine, puisque le virus en vient?

 

Finalement, et j’espère que vous pardonnerez ma curiosité, mais après avoir lu la dernière ligne de votre plus récent livre De Gaulle et les grands, je me demandais sur quoi portera votre prochain (je prends pour acquis qu’un auteur de votre trempe ne demeure pas inactif longtemps) ?

 

Tout ce que je peux dire c’est qu’il sera largement question de la politique américaine au lendemain de la Seconde guerre mondiale…

 

Soure : Book Marc


Demain dès l'Aube, le renouveau

Valérie Bugault est Docteur en Droit, conférencière et écrivain. 

 

Ses conférences : Le Saker Francophone et Strategika

Ses livres : La Librairie


OMS & Lobbies


Un “plan de sauvetage européen”… Vraiment ?

Les 27 ministres des finances des pays de l’UE se sont félicités bruyamment d’être enfin tombés d’accord sur un “plan de sauvetage européen” de 500 milliards d’euros pour surmonter la catastrophe économique provoquée par cette épidémie.

 

Il s’agit de faire croire aux populations que l’UE serait néanmoins et tout à la fois généreuse, solidaire et indispensable pour répondre aux crises.

 

En fait tout ça se résume en 3 point :

 

CE NE SONT PAS DES DONS

CE SONT DES PRÊTS A REMBOURSER

LA SOMME N'EST PAS A LA MESURE DE LA SITUATION

 

 

240 Milliards du Mécanisme Européen de Solidarité (MES)

200 Millards de la Banque Européenne d'Investissement (BEI)

100 Miliards de la Commission Européenne 

 

Zéro Euro des Coronabonds (obligations mutualisées des dettes entre les pays de la zone euro), ce qui veut dire qu'il n'y a PAS DE SOLIDARITE EUROPEENNE !!!

 

Voyons en détail ces trois sommes du MES, de la BEI et de la CE :

 

LE MECANISME EUROPENNE DE SOLIDARITE

 

Le MES créé en 2012 dont le siège est à Luxembourg : Capital de 700 Milliards

La France a versé au MES de 2012 à 2014, 142,7 Milliards d'Euros (20% du MES) 

Le MES est assis sur des conditionalités : les Etats emprunteurs s'engagent à effectuer des effectuer des réformes !

 

Les décisions du MES sont prises par le Conseil d'administration !!!

 

Le DG du Conseil d'administration est un allemand, M. Klaus Regling, ex DG des affaires économiques à la Commission Européenne, qui imposait la mise en application des GOPE de 2001 à 2012 !

Ses collaborateurs sont :

- un anglais, David Eatouh, banquier qui a travaillé à New York

- un allemand, Rolf Strauch, banquier à la Bundesbank (Banque Centrale Allemande), puis à la BCE

- un français, Christophe Frankel, banquier 

- un néerlandais, Kalin Anev Janse, banquier a travaillé chez JP Morgan

 

Donc aucun espagnol, aucun italien, aucun....

LA BANQUE EUROPEENNE D'INVESTISSEMENT

Les Etats membres ont mis un capital initial et la France a participé à auteur de 47 Milliards !!!

La BEI va financer des prêts aux PME aux investissements, à hauteur de 200 Milliards, mais elle en fiançait déjà environ 100 Milliards, jusqu'à en temps normal !!! Aucune info sur ces 200 milliards : en plus des 100 habituels ? sur combien de temps ? 3 ans (ce qui ferait autant qu'aujourd'hui) ?

Mieux la BEI a annoncé un investissement de 1000 Milliards sur 10 ans pour la Banque du Climat...

 

Le Président de la BEI est allemand, Werner Hoyer, banquier !!!

 

La France a donc payé 190 Milliards jusqu'à présent et on n'a pas vu dans l'économie des effets spectaculaires !!!

LA COMMISSION EUROPEENNE

 

En temps normal la commission européenne dépense 140 Milliards... donc la somme annoncée

Qui finance la Commission Européenne ? Les Etats membres !!! 

La France "perd" environ 9 à 10 Milliards tous les ans : différentiel entre sa participation de Contributeur net et ce que la Commission Européenne lui verse sous forme de fonds de la Politique Agricole Commune (en lui imposant comment dépenser cet argent !!!), de fonds Fonds européen de développement régional (FEDER)...

Donc, ça va encore nous coûter encore plus que ça va nous rapporter !!!

 

La Présidente de la Commission Européenne est l'allemande Ursula Von Der Leyen !!!

EN RESUME

On ne sait encore pas qui finance quoi, et qui va en bénéficier, car c'est le silence le plus absolu !!!

Sans parler les salaires de milliers de fonctionnaires qui travaillent à la Commission Européenne qui vont encore plus coûter !!!

Des allemands sont à tous les étages des organes de décision !!!

PROGRAMME D'AIDE D'URGENCE FRANCAIS

 La France a annoncé :

  • une aide nationale d'urgence de... 45 milliards.
  • une garantie jusqu'à 300 milliards les crédits demandés par les entreprises à leur banque.
  • La Banque Publique d'Investissement Française (BPI) va étendre sa garantie des prêts de 300 Milliards aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire à hauteur de 90%.
  • un fond de solidarité de 1 à 2 milliards pour les petites entreprises et les indépendants !!!
  • Sans parler des entreprises françaises comme Air France qu'il va falloir peut-être nationaliser pour les sauver ...

CES SOMMES SONT DONC DES SOMMES SUPERIEURES A CELLES L'UNION EUROPEENNE 

 

Et ces décisions sont IMMEDIATES !!!

Seul un Etat peut réagir très rapidement

CONCLUSION

L'union européenne...

...nous a "saigné" par des choix de restrictions budgétaires dans tous les domaines dont la Santé (plus de 60 fois demandées depuis 2011)

... nous a désindustrialisé par la "libre circulation des capitaux des services et des biens" de l'Art. 63

... nous impose une monnaie qui est trop chère pour notre économie 

... un chômage de masse 

 

Et quand ce serait nécessaire en cas de crise elle ne nous aide pas du tout !!!

 

Notre histoire nationale nous l'a toujours montré : la seule structure sur laquelle les français peuvent compter c'est l'Etat français... encore faut-il qu'il soit bien géré par un Chef d'Etat digne de ce nom !!!

 

VIDEO REPRENANT TOUS CES DETAILS ET... PLUS


Géopolitique et Coronavirus par Valérie BUGAULT

Vous êtes aussi confinés, alors prenez le temps de lire l’article entier sur Strategica car il en va de notre survie comme citoyens mais aussi en tant qu'Humains :

 

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate.

Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches.

Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière.

Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale. 

 

Elle est auteur de quatre livres, récemment publiés aux éditions Sigest :

– « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017

– « La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018

– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019

– « Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

 

« D’un autre côté, cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion. Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? »

...

« Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir. »

 

En résumé pour nous français : FREXIT ou servitude ! 

Lisez les analyses depuis 13 ans de François Asselineau et l’UPR ou...

Lisez l'article entier sur le lien ci-dessous...

Source : Strategika


AVANCER PAR PEUR PAR JACQUES ATTALI

POUR INSTAURER UN GOUVERNEMENT MONDIAL

Flashback : « une petite pandémie permettra d'instaurer un gouvernement mondial »

 

Il fallait Jacques Attali pour y penser ! Dans sa rubrique du magazine L'Express du 3 mai, l'ancien sherpa de François Mitterrand dévoile quelques fantasmes intimes du monde oligarchique. En bref : là ou le krach financier a jusqu'ici échoué, une bonne petite pandémie pourrait précipiter nos dirigeants à accepter la mise en place d'un gouvernement mondial !

 

« L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que lorsqu'elle a vraiment peur : elle met alors d'abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. »

 

Pour Attali, « La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes », car elle fera surgir, « mieux qu'aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d'un altruisme, au moins intéressé. »

 

« Et, même si, comme il faut évidemment l'espérer, cette crise n'est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d'en tirer les leçons, afin qu'avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l'aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d'un véritable gouvernement mondial. »

 

« C'est d'ailleurs par l'hôpital qu'a commencé en France, au xviie siècle, la mise en place d'un véritable Etat », avance-t-il pour conclure. Cependant, avec la loi Bachelot et les autres « reformes » qu'impose son « ami Nicolas », c'est précisément l'hôpital qu'on démantèle.

 

https://fr.sott.net/article/34999-Attali-une-petite-pandemie-permettra-d-instaurer-un-gouvernement-mondial

 

Un gouvernement mondial : un fantasme toxique que les pro-mondialistes œuvrent à concrétiser à tout prix, depuis bien trop longtemps.

 

L'oligarchie le sait : sous couvert d'un virus, les gens se soumettent et acceptent tout.

 

La pandémie actuelle et le confinement qui en résulte leur permettent opportunément de renforcer les mesures liberticides (fin de droits, surveillance de masse, vers un contrôle de l'internet, vers une monnaie digitale). – avec Jean-Jacques Mazur.


COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?

Graphique extrait du rapport 2016 sur « L’évolution des modes de financement des établissements de santé » (p. 85), rapport rédigé par le docteur… Olivier Véran !
Graphique extrait du rapport 2016 sur « L’évolution des modes de financement des établissements de santé » (p. 85), rapport rédigé par le docteur… Olivier Véran !

Après la ratification du traité de Maastricht et la mise en place de l’Union européenne en 1992, puis la mise en place effective de l’euro à partir de 1999, Bruxelles a imposé aux États membres, et donc à la France, un changement de politique, et le respect d’un certain nombre de critères dits “de convergence” économique, inscrits dans ledit traité de Maastricht.

 

La politique budgétaire restrictive, clé de voûte des GOPÉ, impose continuellement à la France de privatiser son système de santé et de diminuer ses dépenses publiques en matière de santé (en application des articles 106 et 121 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne).

 

Et cela, bien entendu, quels que soient les choix électoraux des Français : droite ou gauche sont sommés d’obéir aux engagements internationaux qui découlent de notre appartenance à l’UE, sous peine de voir la France déférée devant la Cour de Justice de l’Union européenne (sis à Luxembourg) et d’y être à coup sûr condamnée pour violation des traités.

 

Lire l'article entier :

https://www.upr.fr/actualite/comment-et-pourquoi-lhopital-public-francais-est-il-en-train-detre-detruit-dossier-etabli-par-hippocrate-et-la-commission-sante-de-lupr/

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Analyse des origines de l'état de l'Hôpital public Français
Comment et pourquoi l'Hôpital public fra
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FRANcOIS ASSELINEAU - UPR

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova demande des explications aux USA : "nous avons trouvé vos biolabs pourquoi sont -ils là?"