L’épidémie de Covid 19 est incontestablement terminée dans une énorme majorité des 229 pays ou territoires qui ont pu être affectés, à un moment ou à un autre.
Elle aura fait, in fine, un nombre infime de victimes: 0,885 décès pour mille habitants en 3 ans et demi, soit 0,25 décès sur 1000 habitants en moyenne annuelle, principalement des personnes âgées de 85 ans atteintes de comorbidités (88%).
Elle aura donc été plus politique et médiatique, que réelle et grave.
Des pseudos-vaccins élaborés à la hâte, vendues pour une efficacité de 95% sur les formes graves, et injectés en priorité aux personnes les plus exposées, auraient dû enrayer très vite (dès 2021) cette pandémie, s’ils avaient eu l’efficacité proclamée par l’industrie pharmaceutique, ses relais politiques et médiatiques, et les autorités de santé les plus corrompues.
Celà n’a pas été le cas. Cette épidémie a encore provoqué près de 200 000 décès au premier semestre 2023, dont 62% dans les 31 pays de l’OTAN, très vaccinés, qui ne représentent pourtant que 12% de la population de la planète ….
3 pays de l’OTAN, les USA, le Royaume Uni et l’Allemagne ont cumulé, à eux seuls, près de la moitié des décès Covid déclarés sur la planète au 1er semestre 2023… Ils ont eu manifestement plus de difficultés que d’autres à se remettre de l’épidémie. Les deux premiers d’entre eux (USA et UK) ont, hélas, été pris en référence par de trop nombreux pays qui en ont payé le prix (fort).
S’agissant des "vaccins", 4,2 milliards de doses avaient été “sécurisées” pour l’UE par madame Von der Leyen pour un montant de 75 milliards d’euros dans des accords secrets, passés avec l’industrie pharmaceutique (10 doses pour chaque citoyen de l’UE)
0,9 milliard de doses auraient été utilisées à ce jour en UE (source: our world in data) à l’heure où la vaccination se ralentit énormément, voire s’arrête un peu partout en Europe.
Autrement dit, plus des trois quarts des doses commandées pour l’UE devront être détruites. Trois quarts de l’investissement (75 milliards d’euros) auront donc été gaspillés en pure perte. Escroquerie du siècle ou Incompétence abyssale au plus haut niveau de l’UE ? La question se pose, désormais.
Nos chers médias mainstream ne savaient pas que leur slogan favori pouvait se retourner contre eux ….
Source de l'article complet : https://stratpol.com/covid-19-on-peut-debattre-de-tout-sauf-des-chiffres/
La vaccination à ARNm consiste à pirater le corps humain et précisément ses cellules afin qu’elles utilisent leur propre machinerie pour fabriquer la protéine S (dite protéine spike, une des quatre protéines structurelles du SARS-CoV-2) via l’information de construction que constitue le fameux brin d’ARN messager.
Il en ressort que la prolifération de la protéine spike dans le corps humain, si elle est parfois contenue et limitée, peut dans d’autres cas se répandre dans le corps entier et faire son œuvre qui consiste à s’amarrer aux récepteurs ACE2, entraînant une inflammation des tissus pouvant conduire à la mort.
Le récepteur ACE2 est une enzyme qui aide à réguler la pression sanguine et à lutter contre l’inflammation. Le virus SARS-CoV-2 se fixant sur le récepteur ACE2, celui-ci ne peut plus jouer son rôle anti-inflammatoire et ouvre la voie à l’enzyme ACE (Angiotensin-converting enzyme) qui active l’inflammation.
La protéine spike du virus SARS-CoV-2 que fabriquent les cellules ainsi piratées par l’injection appelée « vaccin » conduit dès lors, en cas de développement incontrôlé, à un orage cytokinique, à la pneumonie et au SDRA (syndrome de détresse respiratoire aiguë) avec coagulation, puis à la mort.
Taux de présence de l’ACE-2 suivant les organes
Les personnes vaccinées doivent donc impérativement, même sans présence de symptômes – ce qui est le cas général –, tester certains des paramètres que le Dr Benoît Ochs recommande. Ayant analysé lui-même ces valeurs chez des dizaines et des dizaines de patients, il confirme de nombreuses anormalités mettant en jeu la vie des patients vaccinés, à court, moyen ou long terme.
La vaccination contre le Covid-19 entraîne donc une nouvelle pathologie sur le plan histologique d’allure rhumatismale avec des lésions qu’on retrouve partout dans le corps.
Dans la vidéo qui suit, le Dr Benoît Ochs fait part de son expérience très riche de confrontation avec des patients vaccinés. À l’aide de différentes analyses sanguines que nous vous détaillons plus bas, il constate des anomalies qui signent probablement la présence de micro-thromboses.
A l’autopsie apparaissent des lésions disséminées jamais vues, avec une forte infiltration de lymphocytes au niveau des tissus, signant des problèmes inflammatoires disséminés dans le corps, des inflammations rhumatismales, des microthromboses d’artères.
Les microthromboses dans le corps entraînent des risques à moyen ou long terme. Dans le foie, la régénération est possible, mais pas dans les poumons, où il existe un risque de pression dans les artères pulmonaires et donc d’insuffisance cardio-respiratoire.
Quant aux myocardites constatées, souvent soignées dans un premier temps, elles ont un diagnostic à 5 ans défavorable, avec environ 50 % de décès sur un tel terme, selon le Dr Ochs.
Souvent, il n’existe pas de signes cliniques évidents, ce qui ne doit pas dispenser de faire les analyses suivantes recommandées par le Dr Ochs (à noter que les analyses en laboratoire peuvent être faites sans ordonnance du médecin, le prix restant à charge du patient dans ce cas, 25€).
D-dimères : les D-dimères sont un produit de la dégradation de la fibrine (élément final de la coagulation sanguine) lors du processus de fibrinolyse. En clair, Les D-dimères sont des fragments de fibrine, la principale composante des caillots sanguins. Les D-dimères apparaissent dans le sang, entre autres, quand des caillots se dissolvent.
La valeur maximum est en général de 500 en France (250 aux USA) mais plutôt inférieure à 150, voire jusqu’à 1000 pour les personnes âgées ou les femmes enceintes.
Le Dr Ochs a constaté environ 30 % de patients avec des valeurs très élevées. Les D-dimères peuvent être élevés même plusieurs mois après la vaccination.
CRP : la protéine C réactive est une protéine qui apparaît dans le sang lors d’une inflammation aiguë. En général sa valeur limite est à 5. Le Dr Ochs trouve chez 20 % de ses patients des valeurs très supérieures, parfois jusqu’à 50, 120 ou 180. Ces valeurs très élevées signent en général une situation critique : pneumonie, appendicite, péritonite, etc. Or, dans le cas des patients vaccinés, il n’existe pas toujours de symptômes précis.
CPK : la créatine phosphokinase (CPK) est une enzyme qui existe dans de nombreux organes consommateurs d’énergie. La présence de CPK en quantité anormalement élevée dans le sang permet de mettre en évidence des lésions de ces organes. Chez les patients vaccinés, cette valeur peut être anormalement élevée.
Troponine : la troponine est une substance protéique qui entre dans la constitution des fibres musculaires et régule leur contraction, y compris au niveau du muscle cardiaque. Ici aussi, chez les patients vaccinés, cette valeur peut être anormalement élevée.
Ferritine : le Dr Ochs constate moins fréquemment des valeurs élevées. Cependant des anomalies peuvent être liées à la présence de fer dans le vaccin.
Vidéo Youtube : https://youtu.be/8ToWq-sfOzY
Crowdbunker : https://crowdbunker.com/v/wPFAH5lC
URL Anti censure : 024725476172/wPFAH5lC?=
"Aucune surveillance biologique ne doit être réalisée avant ou après la vaccination"
Avec un traitement expérimental en phase 3 conseiller de ne faire aucune surveillance Biologique avant et après injection ? !
Médecin depuis 43 ans, jamais je n'aurais cru lire un jour dans ma vie une horreur pareille dans le Vidal !
J'ai fait des recherches en pharmacologie clinique en tant que Médecin Attaché des Hôpitaux et en lisant ça, j'hallucine !
Ils sont FOUS !
On sait depuis plus d'un an que ces injections provoquent des augmentations parfois importantes des D-Dimères, et donc des micro-thromboses, voir parfois des thromboses massives.
Consœurs et Confrères reveillez-vous !
Ecrivez au Vidal !
Dr. Peter El Base
À ce jour, plus de 24 000 signatures de professionnels de la santé ont été recueillies pour déclarer une crise médicale internationale concernant les effets délétères des injections de "vaccins" à base d'ARNm. Les médecins se démènent pour mettre au point des protocoles efficaces de traitement des lésions vaccinales, mais une coopération internationale est jugée nécessaire pour y parvenir. Pendant ce temps, les décès s'accumulent et les injections continuent. ⁃ TN Editor
Nous, médecins et scientifiques du monde entier, déclarons qu'il existe une crise médicale internationale due aux maladies et aux décès liés à l'administration de produits connus sous le nom de "vaccins COVID-19".
Nous assistons actuellement à une surmortalité dans les pays où la majorité de la population a reçu les vaccins dits "COVID-19". A ce jour, cette surmortalité n'a pas été suffisamment investiguée ni étudiée par les institutions sanitaires nationales et internationales.
Le grand nombre de décès soudains chez des jeunes gens auparavant en bonne santé qui ont été vaccinés est particulièrement inquiétant, tout comme l'incidence élevée de fausses couches et de décès périnataux qui n'ont pas été étudiés.
Un grand nombre d'effets secondaires indésirables, y compris des hospitalisations, des handicaps permanents et des décès liés aux "vaccins COVID-19", ont été officiellement signalés.
Le nombre enregistré n'a pas de précédent dans l'histoire mondiale de la vaccination.
Si l'on examine les rapports du VAERS des CDC, du Yellow Card System du Royaume-Uni, de l'Australian Adverse Event Monitoring System, du système européen EudraVigilance et de la base de données VigiAccess de l'OMS, on dénombre à ce jour plus de 11 millions de rapports d'effets indésirables et plus de 70 000 décès co-liés à l'inoculation des produits connus sous le nom de "vaccins COVID-19".
Nous savons que ces chiffres représentent à peu près entre 1% et 10% de tous les événements réels.
Par conséquent, nous considérons que nous sommes confrontés à une grave crise médicale internationale, qui doit être acceptée et traitée comme critique par tous les États, les institutions de santé et le personnel médical du monde entier.
Par conséquent, les mesures suivantes doivent être prises de toute urgence :
Par conséquent, nous déclarons que nous nous trouvons dans une crise médicale internationale sans précédent dans l'histoire de la médecine, en raison du grand nombre de maladies et de décès associés aux "vaccins contre le Covid-19".
Par conséquent, nous exigeons que les agences de régulation qui supervisent la sécurité des médicaments ainsi que les institutions de santé de tous les pays, ainsi que les institutions internationales telles que l'OMS, le PHO, l'EMA, la FDA, le UK-MHRA et le NIH répondent à cette déclaration et agissent conformément aux huit mesures demandées dans ce manifeste.
Cette déclaration est une initiative conjointe de plusieurs professionnels qui se sont battus pour cette cause. Nous appelons tous les médecins, scientifiques et professionnels à adhérer à cette déclaration afin de faire pression sur les entités concernées et de promouvoir une politique de santé plus transparente.
Le Deep State, nous en avons tous la conviction intime, cache le véritable nombre de décès dus au COVID chez les vaccinés. Intuitivement, nous comprenons pourquoi : pour faire vivre le "narratif" génocidaire du "tout, c'est la faute des non-vaccinés", que des hiérarques paresseux répètent à l'envi, il faut des chiffres qui établissent sans conteste que le COVID tue beaucoup plus les non-vaccinés que les vaccinés.
Au fil des jours, les comparaisons rétrécissent. Un informateur... bien informé ! a bien voulu nous fournir son analyse statistique sur la façon dont les services du gouvernement donnent une vision "favorable" des chiffres.
Le Dr. Fauci, immunologie américain, est directeur de l'Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du département américain de la Santé.
Il précise que la mise au point d'un vaccin contre la COVID-19 nécessitera des années à cause des problèmes rencontrés précédemment avec les vaccins contre le sida (VIH) et le virus respiratoire syncytial (VRS) qui avait aggravé l'infectiosité des malades !!!
Traduction française QuantumLeap le 28 décembre 2021
Source : Rumble
Cet article est tiré en partie de cette vidéo du Dr. Fleming dont j'ai traduit en français quelques diapositives mises à disposition sur son site internet.
Tout commence par quelques termes à connaitre : le Gain de fonction, Prion, Spike... et je vous ai créé un lexique comprenant les explication suivantes :
La vidéo ci-dessous est entièrement doublée en français par "Jeanne Traduction" dont vous trouverez aussi le site sur le pdf joint ci-dessous :
Depuis 1999 les USA travaillent sur l'amplification du caractère infectieux des coronavirus !!!
De 2002 à 2006 les scientifiques du Dr. Shi ZHENGLI à Wuhan (Chine) et du Dr. Ralph BARIC (USA) travaillent sur le GAIN DE FONCTION pour amplifier l'infectiosité et le modifier pour qu'il devienne infectieux pour les humains, et pour cela ils ont combiné le virus du SIDA avec le SARS-CoV-1 !!!
Regardez les diaporamas ci-dessous...
VOICI CE QU’IL SE PASSE QUAND UN VACCIN ARN EST INJECTÉ DANS UN CORPS HUMAIN
ASSOCIATION DES VICTIMES DU CORONAVIRUS COVID-19 FRANCE
Merci et bravo à Renard buté pour ce magnifique travail d’information qui peut sauver des vies…
Europe : 17 503 décès, 1 687527 effets indésirables, 837 588 blessés graves.
États-Unis : 9 048 décès et 438 441 événements indésirables au total.
Royaume-Uni : Pfizer : 450 décès parmi 236 550 effets indésirables
AstraZenenca 960 décès parmi 775 940 effets indésirables
Total : Plus de 27 000 décès et 3 130 000 effets indésirables de l'injection de K0 B1T en Europe, aux États-Unis et au Royaume-Uni en 2021-2022
Dr Ryan Cole, pathologiste : Nous entendons des oncologues du monde entier sur des cancers qu’ils n’avaient jamais vus avant les injections.
Par exemple un médecin Irlandais énumère des types de cancer qui sont apparus post-injection, qu’il n’a pas vus en 40 ans de carrière !
Vidéos avec Louis Fouché Acte 1 "Santé et néolibéralisme" : https://youtu.be/TlB-JR_0UT0 Acte 2 "Permaculture humaine" : https://youtu.be/-R78t9EU_lo Acte 3 "Arts militants" : https://youtu.be/164P2YsdKVs Acte 4 "Déferlement totalitaire & libertés" : https://youtu.be/sksYYKYrXxw
Acte 5 "Immunité & autonomie en santé" : Prochainement en ligne... Acte 6 "Le transhumanisme" : Prochainement en ligne... Acte 7 "Et demain ?" : Prochainement en ligne... Site du collectif : https://reinfocovid.fr/ Paul Ardenne, La culture du néolibéralisme : https://youtu.be/dGAiiQwxNr8
Alexandra Henrion-Caude :
Directrice de recherche à l’Inserm, à l’Hôpital Necker.
Généticienne, elle explore les nouveaux mécanismes de maladie, en y intégrant l’environnement.
Spécialiste de l'ARN non codant dans les maladies infantiles.
Systèmes innovants dans l'étude des maladies génétiques (GenAtlas, miRiFix).
Elle enseigne, donne des conférences, est membre de conseils scientifiques.
Créatrice du site internet science-en-conscience.fr, elle est aussi l'auteur de publications scientifiques internationales.
Présidente de l’Association des Eisenhower Fellowships en France, et est secrétaire générale adjointe de Familles de France.
Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, dont les données sont rapportées jusqu’au 7 juillet, l’agence sanitaire a noté une « nouvelle tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». « Nous sommes préoccupés, le risque est que cette hausse se poursuive », avertit Daniel Lévy-Bruhl.
Je vous invite à lire le rapport et chercher d'où vient cette "FAKE NEWS" de nouvelle tendance à l'augmentation qui justifie l'obligation du port du masque dans les lieux fermés 😡😡😡
En fait le nombre d' "actes médicaux pour SUSPICION de COVID-19" vient des associations SOS-Médecin en hausse de 41% de la semaine 27 vs 26" !!!
... alors que le nombre de tests au niveau national est en augmentation de 26% (on est TRES loin des 500 000 tests minimum de l'Allemagne !!!), et
... que le nombre de décès, de passage aux urgences est en baisse...
...sauf end Guyane et Mayenne ("On peut notamment expliquer cette augmentation par la situation épidé-miologique en Guyane. Le nombre de cas confirmés en France métropolitaine est également en augmentation entre le S26 et la S27 (+290 cas; +14%) et est en partie liée à une augmentation des cas en Mayenne.") !!!
Le nombre de nouveaux cas dans les Bouches du Rhone à l'IHU Méditerranée Infection vient des Etrangers qui reviennent de pays où l'infection est encore importante :
Ecoutez la video du Pr. Philippe Parola : https://youtu.be/a6MEE3ka9rc?t=67
Téléchargez le rapport de l'Agence Sanitaire, du lien ci-dessous pour vérifier mes propos ... ou téléchargez-le directement ci-dessous :
Source : INSEE
- 12:49 par Infodujour
C’est un document de 62 pages intitulé : « Suivi de la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre l’épidémie de Covid-19. Rapport 8 mai 2020- Réponses au questionnaire de la commission des Affaires Sociales » du Sénat.
L’interviewé s’appelle Didier Raoult. Il a été auditionné par les membres de la commission sénatoriale le 7 mai au soir par visioconférence dont on ne trouve aucune trace officielle. Il a pourtant été publié dans le média en ligne Gomet.net qui traite l’actu dans la métropole Aix-Marseille. Car ce « rapport » n’est pas (encore) public.
Il est tellement confidentiel que l’audition du Pr Raoult n’apparaît ni dans l’agenda du Sénat ni dans les comptes rendus de la commission des Affaires sociales que préside Catherine Deroche, ni sur la chaine Public-Sénat. « La version officielle ne sortira pas tant que toutes les auditions ne seront pas terminées » nous précise une source au sénat. « C’est-à-dire pas avant longtemps. Peut-être jamais. C’est déjà arrivé, il y a quelques années, pour un rapport particulièrement explosif ».
« Pas de bon niveau »
Que dit le Pr Raoult de si dérangeant ? (voir le verbatim en bas de page)
A la question 1 : « Quelle évaluation faites-vous du rôle et du fonctionnement du comité scientifique chargé de conseiller le gouvernement sur la gestion de la crise liée à l’épidémie covid-19 ?
Réponse : « Je ne suis pas en accord avec le fonctionnement du conseil scientifique car je pense que les décisions n’étaient pas prises sur des données objectives, sur un suivi très régulier de la bibliographie, que la proportion de gens, qui n’étaient pas scientifiques de bon niveau, était trop importante…. »
Le Pr Raoult ajoute : « Ce conseil scientifique est un dérivé du conseil reacting de l’INSERM, avec quelques représentants de l’Institut Pasteur qui ne représentent pas réellement les experts les plus performants dans le domaine des maladies transmissibles… Ce groupe évolue dans un écosystème commun avec les directions locales de l’industrie pharmaceutique…. Ils étaient formés à une autre guerre d’un autre temps. »
Conflit d’intérêts
Question : D’une manière générale, estimez-vous que les recommandations adressées par les autorités sanitaires aux professionnels de santé pour la gestion de la crise ont été suffisamment claires, pertinentes et cohérentes ?
Réponse : « Concernant les recommandations adressées aux professionnels de santé, elles ne me paraissaient pas adaptées à la situation, de même que la gestion des cas au départ, la tentative de spécifiquement trier les patients, sur le plan clinique et épidémiologique, avant de les tester ne correspond pas à une réalité médicale mais virtuelle. Enfin les recommandations ont été terriblement dangereuses dans le sens où elles s’appuyaient sur des hypothèses basées sur des infections respiratoires déjà connues, et non pas sur des constatations réalisées au fur et à mesure de l’observation des humains… »
Question : Quels sont les traitements expérimentaux les plus prometteurs à ce jour ?
Réponse, après de longues explications scientifiques : « Ce qui est inquiétant, dans ce qui nous concerne, est que l’équipe conseillère du Conseil scientifique, qui rapporte des données sur le Remdesivir ou sur l’hydroxychloroquine, est au mieux sont maladroites, au pire manipulée… je pense qu’il existe un problème très fondamental de conflits d’intérêts concernant la médecine dans ce pays, que le financement par les laboratoires pharmaceutiques représentent un financement comparable au budget de l’INSERM, et qu’il parait difficile d’être à la fois le bénéficiaire de financements massifs et de se prononcer raisonnablement sur des choix thérapeutiques qui concernent les médicaments d’un industriel qui les produit. »
Le Pr Raoult produit un tableau qui montre la relation entre l’augmentation du cours de bourse de Gilead (9 milliards de dollars échangés pendant la crise sanitaire Covid-19) et les attaques contre la chloroquine, médicament substituable au Remdesivir.
Lui-même, Didier Raoult, a fait l’objet de pressions « Des dénonceurs professionnels m’ont fait harceler, pour me faire rétracter des publications ».
Une anomalie
« La position du ministère qui a consisté [à faire interdire] la prescription d’hydroxychloroquine aux médecins généralistes, alors que ce médicament est le plus prescrit dans le monde dans le COVID, constitue une anomalie (…) J’ai même appris, par la télévision, que l’ancien Ministre, Mme Buzyn, avait prescrit de l’hydroxychloroquine à un producteur de télévision. »
Didier Raoult s’interroge sur « ce mystère français » qui décrédibilise durablement les décisions de l’Etat dans une situation de crise quand les praticiens sont massivement en désaccord avec les autorités et représente un danger pour l’avenir. »
Question sur le Remdesivir. Réponse : « Pour l’instant aucune publication ne m’a convaincu de son efficacité, et je doute profondément qu’il y ait une place pour le Remdesivir [dans le traitement du covid-19]. D’autant que « le Remdesivir est aussi un médicament très toxique, qui entraîne des insuffisances rénales… »
A propos de Discovery
Question sur l’essai Discovery. Réponse : « L’essai Discovery représente les conséquences d’un choix initial, qui était d’utiliser le Remdesivir, et celui-ci ne pouvant être utilisé que dans les formes graves du fait de sa toxicité. Il ne testait plus de la prise en charge des formes au début, ce que je pense être une erreur grave et une ignorance scientifique coupable sur la virologie. »
Questions sur les perspectives de la mise au point d’un vaccin.
« J’ai la plus grande incompréhension sur les recommandations vaccinales. Il n’y a aucune homogénéité sur les recommandations vaccinales en Europe, où il existe 23 programmes de vaccination différents, aucun rapport entre nos recommandations vaccinales et celles des États-Unis. Des vaccins extrêmement importants et efficaces comme celui de la varicelle (plusieurs de centaines de milliers de cas en France, par an), le rotavirus (plusieurs de centaines de milliers de cas), le papillomavirus, plus l’absence de mise en place d’une vaccination pour la grippe des enfants (la grippe aura tué probablement plus d’enfants cette année que le Covid), amène à penser que la création d’un vaccin, en dehors de son aspect symbolique, ne débouche pas nécessairement sur un usage. Je pense qu’il est plus urgent d’avoir une réflexion sur les vaccins existants actuellement, que sur les vaccins pour une maladie dont on ne sait pas si elle sera encore présente l’année prochaine.»
Question sur le confinement.
Réponse de Didier Raoult : « Les isolements ont été faits sur un mode de quarantaine et non pas sur un mode de Lazaret, que nous connaissons bien à Marseille. Nous savons à Marseille, depuis plusieurs siècles, que le Lazaret (on isole les malades) a un intérêt (comme les sanatoriums) mais que la quarantaine (on confine tout le monde) ne fonctionne pas (elle consiste à enfermer des gens contagieux avec des non contagieux) et il se passe ce qui s’est passé sur les bateaux comme le Diamond Princess ou le Charles de Gaulle qui sont des exemples typiques de ce qu’est le confinement sans test préalable.»
Excellente analyse que je vous conseille de lire sur le site Advitae (cliquer sur le lien ci-dessous).
Cependant, mon appréciation est très différente sur un point : Les statistiques du nombre de morts.
La variation du nombre de décès d'un pays à l'autre est tout aussi "normale" que les variations d'une région de France à l'autre : A l'IHU Méditerranée Infection le taux de décès est de 0,49% mais ils ont été traités dès les premiers symptômes avec le protocole du Pr. Raoult, avec un taux de test le plus important au monde (10% de la population marseillaise)...
Pendant ce temps, au niveau national France, le taux de test est ridicule, avec très peu de traitement dès le début, et un confinement dramatique...
Au niveau mondial la mortalité est de 7%, et le nombre de décès par millions d'habitats en Europe est d'un rapport supérieur à fois 10 dans les autres pays...
La disparité est encore plus flagrante en Allemagne vs France car l'Allemagne n'a pas "obéit" aux demandes de Bruxelles de faire des économies (demandée 60 fois en 10 ans) sur la Santé ce qui a été fait en France.
l'Allemagne a une population dramatiquement vieillissante qui correspond à son électorat, et le pragmatisme des dirigeants a prévalu sur l'idéologie Européiste : Test important de la population, traitement rapide, et pas de confinement strict... avec ce cocktail le résultat est 4 fois meilleur alors que la population est nettement plus âgée donc sensée être à risque...
Ceci dit, il est certain que ces statistiques sont erronées (du moins en France, il semble que d'un coté les décès des EHPAD ne sont pas comptabilisés et d'un autre côté les décès attribués au virus ne sont pas tous valables car il aurait fallu tous les tester ce qui n'est pas le cas, et la majorité ayant 2 à 3 pathologies graves, ne pas les traiter rapidement et massivement est criminel)...
Source : Advitae
Le 9 mars 2020, sur BFMTV, le ministre de la santé Olivier Véran (LREM) déclarait:
"C'est le confinement qui provoque la circulation du Virus". Supprimé par Youtube depuis !!!
Disponible ici : httphttps://dai.ly/x7slnvs
Par Dr. Pascal Sacré
Article très long et très référencé... à lire si vous voulez en savoir beaucoup... plus sur les liens de corruption.
Source de l'article entier : Mondialisation
Extraits :
...
en France et en Belgique,
à l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ou en anglais WHO (Lire son article sur l'OMS)
à l’AEM (Agence Européenne du Médicament) ou en anglais EMA
Dans chaque pays, nous retrouvons des comités de structure similaire, soumis à l’OMS et à l’EMA pour les pays européens, dans laquelle nous retrouvons à chaque fois un panel de Leaders d’Opinion Clé ou KOL en anglais (Key Opinion Leader).
La France dispose, pour gérer la pandémie Covid-19, d’un comité de ce type, le CARE [7] (Comité Analyse Recherche et Expertise), formé de 12 chercheurs et médecins et mis en place par le gouvernement français le 10 mars 2020.
...
Par exemple, le professeur Didier Raoult qui défraie la chronique actuellement pour ses positions anticonformistes était le seul membre du CARE sans liens d’intérêts connus avec l’industrie pharmaceutique. Il a d’ailleurs claqué la porte du CARE.
...
Les populations ignorent ces avis divergents et pourtant dignes de foi. Les journalistes, intentionnellement ou parce qu’ils l’ignorent eux-mêmes, n’en parlent pas.
Exemple : la prise de décision du confinement de la part des gouvernements belge et français, au travers de l’avis du CARE et de SCIENSANO, est annoncée comme une décision raisonnable et unilatéralement partagée par le monde scientifique.
Il n’en est rien. Ce n’est ni raisonnable, ni défendu par tout le monde scientifique.
Beaucoup de médecins, de professeurs, de spécialistes s’opposent à la notion de confiner une majorité saine de la population [27-28] et le font sur des bases scientifiques.
Une étude récente de l’University College London (UCL) révèle que les fermetures d’écoles n’auront que peu d’impact sur la propagation du coronavirus [37]. Pourtant, nos sources affirment que le confinement est la seule solution.
Les conséquences du confinement sont potentiellement terribles.
...
L’histoire l’a montré, la solution ne viendra pas des organisations elles-mêmes qui au mieux se font taper sur les doigts mais poursuivent quand même leur pratique malsaine, au pire ne rendent même aucun compte et continuent comme si de rien n’était.
Ainsi l’OMS après le scandale de la gestion de la pandémie de grippe H1N1, ainsi l’EMA après le scandale de la gestion du vaccin Gardasil et de ses effets secondaires graves pointés du doigt par la branche nordique du réseau Cochrane [17].
Cela ne viendra pas non plus des politiques qui au mieux, laissent faire, au pire, profitent du système des portes tournantes (revolving doors) ou pantouflage [18].
Cela ne viendra pas de l’industrie pharmaceutique qui profite en premier du système.
Cela ne peut venir que du peuple, des gens, vous, moi.
L’enjeu en vaut la peine, non ?
Nous devrions partir en guerre, non pas contre un virus, mais contre la malhonnêteté, la corruption, le mensonge et l’immoralité qui poussent les personnes qui devraient nous protéger à ruiner nos santés au nom de leur profit.
Dr Pascal Sacré
Voici une diapo issue de la présentation de l'état de la situation sur le Coronavirus à de l'IHU Méditerranée Infection le 10 février 2020 à 6'40'' : https://youtu.be/4oMnyoTKVx4?t=399
Elle montre la différence énorme entre la réalité des causes de la mortalité aux USA en 2016, les recherches Google, puis les publications de journaux comme The New York Times et The Gardian.
Article paru sur le site Mediapart le 1er octobre 2019 Par Caroline Coq-Chodorge
L’hôpital va devoir composer en 2020 avec un budget à l’économie. Trois médecins qui comptent en Île-de-France, en position de management, voire impliqués dans les instances, racontent une décennie déjà d’austérité budgétaire. Leurs effets sur les conditions de travail d’abord, la qualité des soins désormais.
La grève des urgences n’est que le symptôme le plus visible de la crise de l’hôpital. Et à l'évidence, le gouvernement mesure mal le niveau d'alerte. Lundi 30 septembre, en présentant le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, il a dévoilé un objectif national de dépenses de l’assurance-maladie (Ondam) en hausse de 2,3 % seulement, très en deçà de la progression des dépenses de santé (lire l’analyse de Romaric Godin). C’est un plan d’économies en réalité, un de plus, auquel l’hôpital est sommé de prendre sa part, et même davantage. Depuis dix ans, en fait, il est devenu la variable d’ajustement de la sécurité sociale.
Pour Mediapart, trois médecins ont accepté de décrire les effets de ces restrictions budgétaires successives. Tous travaillent à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le plus grand hôpital de France, souvent considéré comme un privilégié. Tous se trouvent dans des positions de management ou impliqués dans les instances : le professeur Philippe Lévy est chef du service de pancréato-gastroentérologie de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) ; le professeur Rémy Nizard exerce comme chef du service de chirurgie orthopédique et traumatologique à Lariboisière (Paris). Il préside la Commission médicale d’établissement (CME), l’instance où sont représentés les médecins et siège à la CME centrale de l’AP-HP ; de même que Christophe Trivalle, chef de service de gériatrie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne).
Le plus légaliste des trois, Rémy Nizard, assume un rôle de gestionnaire : « Aussi noble que soit la fonction de soins, on ne peut pas s’absoudre de la question financière. Nous devons justifier de la bonne utilisation de l’argent public. » Si le Parlement devait adopter le PLFSS en l’état, même lui met en garde : « Peut-on s’en sortir avec toujours moins d’argent alors que nos charges augmentent ? L’équation ne peut pas être résolue. »
Pris dans une décennie de plans d’économies, l’hôpital n’est jamais resté immobile : il a cherché des « gains de productivité » en se restructurant d’une manière incessante. En 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoire (HPST) a ainsi modifié la gouvernance de l’hôpital au profit du directeur : c’est la fin du règne des « mandarins », ces grands médecins qui avaient jusqu’ici la main.
La loi HPST a aussi mis en place les pôles (regroupements de services), avec à leur tête des médecins désormais dans une position de gestionnaires. « La loi HPST a été une vraie catastrophe, résume Philippe Lévy. En 2008, je suis devenu chef de pôle. On m’a promis un budget, la possibilité d’embaucher des infirmières. En réalité, je n’avais aucune marge de manœuvre. » Il a assisté impuissant aux suppressions de postes de paramédicaux, pour des raisons d’économie. « Dans ce remaniement permanent de services, regroupés, fusionnés, on perd des postes sans même s’en rendre compte », complète Christophe Trivalle.
En 2015, le nouveau directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch, a par ailleurs imposé une réforme du temps de travail des personnels non médicaux, réduisant les temps de relève entre équipes au minimum. Le principe de la « grande équipe » de jour a surtout été imposé : fini l’équipe du matin ou de l’après-midi, les soignants changent désormais sans cesse d’horaires, pour pallier les absences au fil de l’eau.
Puis en 2016, nouvelle restructuration de l’hôpital public : la loi de santé de Marisol Touraine a créé les Groupements hospitaliers de territoire. « Ce sont des formes d’organisation assez pertinentes quand ils sont bien faits, convient Rémy Nizard, qui a accompagné le mouvement. À Lariboisière par exemple, on a fusionné un petit service d’hématologie avec celui, plus grand, de Saint-Louis. L’idée étant de créer des centres de référence à l’activité soutenue, plus performants. »
En même temps que les services, les équipes ont fusionné, désormais assez grandes pour pallier les absences… en théorie. Les « pools de remplacement », ces paramédicaux qui remplaçaient ceux en arrêt, ont été largement supprimés. Or, en 2018, le taux d’absentéisme à l’AP-HP a atteint 7,7 %. « Il faudrait 10 % de personnel en plus pour pouvoir fonctionner correctement, le superflu ayant été supprimé, les équipes étant calculées au plus juste », constate aujourd’hui Rémy Nizard.
Sans surprise, les conditions de travail se sont largement dégradées. « Les infirmières sont en sous-effectif, épuisées, raconte Philippe Lévy. Avant, elles restaient vingt ans. Aujourd’hui, elles partent au bout de quatre, cinq ans, en pleurant. » Il évoque, les mains tremblantes, deux burn-out d’infirmières dans son service. « Il y a tout de même un progrès, poursuit-il. Notre directeur général, Martin Hirsch, a compris que nos infirmières sont des femmes jeunes, qui tombent parfois enceintes. Auparavant, il fallait que deux infirmières soient en congé maternité pour qu’une soit remplacée. Il s’est engagé à améliorer les choses. Mais on attend encore les remplaçantes… » L’attente promet d’être longue. « Cette décision a été prise trop tard, regrette Christophe Trivalle. À l’AP-HP, il y a 400 postes vacants d’infirmières. »
Le gériatre raconte encore la « décision aberrante de supprimer, au mois de mai, dans [son] service, tous les postes d’aides-soignants en CDD ». « L’été a été catastrophique. La direction me dit souvent que mon service est en sureffectif d’aides-soignants. Mais en gériatrie, c’est un travail très dur, qui comprend beaucoup de manutention de patients. 30 % de mes aides-soignantes ont des problèmes de dos et une interdiction, par la médecine du travail, de porter les malades. »
Christophe Trivalle insiste sur la précarité sociale de ces dernières, « souvent des femmes d’origine africaine, défavorisées, seules avec leurs enfants, qui vivent à 100 km de l’hôpital, qui ont parfois des doubles emplois. À l’AP-HP, on réclame pour les paramédicaux une reconnaissance salariale de la spécificité francilienne, vu le coût de la vie. » Même constat pour les infirmières : « La France est l’un des pays qui paient le moins bien ses paramédicaux », rappelle Rémy Nizard.
Les trois médecins en sont persuadés : la dégradation de la qualité des soins suit celle des conditions de travail. « Par manque de surveillance des malades, on découvre des drains pleins de sang avec des heures de retard, s’inquiète Philippe Lévy. On a connu des erreurs de programmation des pompes à morphine par des infirmières intérimaires inexpérimentées. On a inauguré un deuxième scanner en présence de Martin Hirsch, mais il ne fonctionne plus, faute de personnel. On n’arrive plus à faire des scanners dans des délais compatibles avec notre activité d’oncologie ou de transplantation hépatique. Alors, on engraisse un centre de radiographie privé. »
« L’administration n’arrive même plus jusqu’à nous »
Se mettent même en place des files d’attente, y compris dans un service de pointe comme celui de Philippe Lévy qui prend en charge les cancers du pancréas. « On me reproche parfois la baisse de mon activité. Forcément ! 2,5 de mes 4 salles d’hospitalisation sont fermées, faute de personnel. Je n’ai plus qu’une dizaine de lits, tous pleins, je suis contraint de limiter le nombre de cancers du pancréas que nous prenons en charge. On est un service de référence, et on claque la porte au nez des patients. »
Pour Christophe Trivalle : « Les barrières de sécurité sautent les unes après les autres. Avant, pour 500 lits de gériatrie, il y a avait sept médecins d’astreinte le week-end. Il n’y en a plus que trois. Et pour faire des économies, ils veulent supprimer les astreintes des cadres infirmiers. À un moment ou à un autre, on va avoir un problème. »
Les médecins commencent eux aussi à douter : « Les jeunes médecins se posent des tas des questions, confie Philippe Lévy. Ils nous regardent, nous, les professeurs de médecine, avec un drôle d’air. Il y a une tendance générale à privilégier la qualité de vie, alors quand les conditions de travail se dégradent à ce point ! Ils sont en plus maintenus des années dans un statut de contractuels. J’ai dans mon service une jeune médecin de 32 ans, hyperperformante, et je dois renouveler son contrat tous les six mois. Les médecins ne sont plus heureux de travailler à l’AP-HP, ils s’en vont. »
Rémy Nizard est, lui, confronté dans son service « à l’arrêt de travail d’un chef de clinique, au départ pour la Suisse d’un professeur de médecine, où lui sont offertes des conditions de travail exceptionnelles, à un autre départ d’un praticien hospitalier pour le privé non lucratif, où il double son salaire, sans garde. Comment voulez-vous lutter ? »
Pour faire des économies, l’hôpital a développé la prise en charge en ambulatoire : les patients sont accueillis en consultation, ou pour une opération, sur la journée. De nombreux lits d’hospitalisation ont donc été fermés, à un rythme forcé. « On est passé en dessous du seuil minimal de lits, estime Philippe Lévy. On ne peut même pas hospitaliser nos malades qui suivent des chimiothérapies à domicile lorsque leur état se dégrade. Ils passent par les urgences, y poirotent des heures pour un bilan. J’ai en permanence quatre, cinq malades aux urgences. »
Rémy Nizard est également confronté à la difficulté de trouver des lits de suite de soins pour ses patients qui ont besoin de se remettre d’une chirurgie. Au sein du pôle de Christophe Trivalle, quarante-cinq lits de soins de suite et de réadaptation ont été fermés, toujours par manque de personnel.
Même la mécanique de la tarification à l’activité semble enrayée. Le budget de chaque hôpital dépend du nombre d’actes réalisés, ce qui les pousse à la productivité. Mais faute de personnel, les hôpitaux publics ne peuvent plus suivre. Rémy Nizard décrit le chirurgien comme un « drogué, à l’acte opératoire et à la reconnaissance du patient. Or, nous sommes bloqués dans notre activité, il faut sans cesse se battre pour pouvoir opérer : quand vous avez un anesthésiste, il vous manque une infirmière de bloc, quand vous avez l’infirmière, il vous manque le brancardier, etc. L’hôpital public est en train de perdre ses positions. En chirurgie orthopédique, c’est une catastrophe ».
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« Même l’administration semble s’être épuisée dans cette course à l’activité, constate Christophe Trivalle. Avant, on avait des discussions sur notre activité, nos dépenses, voire des réunions sur notre consommation de couches… Mais au moins, il y avait une discussion. L’administration s’est peu à peu éloignée, elle n’arrive même plus jusqu’à nous. »
« On a tous l’impression qu’il y a une volonté délibérée de faire imploser l’hôpital public, la recherche publique », estime Philippe Lévy. Pour Rémy Nizard, pas de complot : « L’hôpital public en est là par incompétence. On paie le prix de dix à quinze ans de réformes guidées par la recherche d’économies. Il n’y a aucun discours public qui porte une ambition pour l’hôpital public, on ne lui pose que des contraintes. »
Les trois médecins ont ainsi rejoint le Collectif inter-hôpitaux qui a mobilisé ces derniers mois aux urgences et cherche à pousser au-delà. Leur motion, qui réclame la réouverture de lits, l’embauche de personnels et l’augmentation des salaires, a déjà recueilli quatre mille signatures, alors qu’une assemblée générale est convoquée le 10 octobre. « Chaque année, la situation se dégrade un peu plus et on se dit que cela va s’écrouler, prévient Christophe Trivalle. Il faut injecter de l’argent, beaucoup d’argent. »
Je vous invite à lire l'article d'HIPPOCRATE avec le concours de la Commission Santé de l’UPR
NOTA :
– HIPPOCRATE est le pseudonyme d’un adhérent fidèle de l’UPR, qui travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de la santé et qui souhaite conserver l’anonymat pour des raisons professionnelles ;
– la Commission Santé de l’UPR regroupe des adhérents et sympathisants de notre mouvement qui travaillent dans différentes structures du monde de la santé.
14 décembre 2017 - Communiqué de presse - Genève
Jusqu'à 650 000 décès seraient associés chaque année aux affections respiratoires dues à la grippe saisonnière, selon de nouvelles estimations publiées par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique (CDC), l’Organisation mondiale de la Santé et leurs partenaires de l’action sanitaire mondiale.
Ce chiffre représente une hausse par rapport à l’estimation précédente qui s’établissait entre 250 000 et 500 000 à l’échelle mondiale; elle datait de plus de 10 ans et portait sur l’ensemble des décès liés à la grippe, y compris les maladies cardiovasculaires ou le diabète. Les nouveaux chiffres, compris entre 290 000 et 650 000 décès, reposent sur des données plus récentes issues d’un groupe de pays plus large et plus divers, incluant des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, et excluent les décès dus à des affections autres que respiratoires.