CORPS HUMAIN

Mangez des « poussières d’étoiles »

Selon l’astrophysicien Hubert Reeves, nous serions constitués de « poussières d’étoiles »[1]. 

 

Chimiquement notre corps est composé...

 

  • à 65% d’oxygène auquel s’ajoutent [2] :
  • le carbone (18%)
  • l’hydrogène (10%)
  • l’azote (3%)
  • le calcium (1,5%)
  • le phosphore (1%)
  • et 23 autres comme le potassium, le cuivre, le manganèse etc.

 

En faisant le cumul de ces éléments, on aboutit à un total de 98,5%.

 

Hubert Reeves explique que ces éléments chimiques sont le résultat d’événements cosmiques [3] : 

  • L'hydrogène vient du Big Bang, la naissance de notre univers ;
  • L'oxygène viendrait d'une étoile jaune semblable au Soleil ;
  • Le carbone, l'azote et le lithium (un oligo-élément présent dans l'organisme à l'état de traces, dans l'ensemble des organes) seraient issus de morts d'étoiles ;
  • Le bore et le béryllium (deux autres éléments chimiques, présents en petites quantités dans le corps) seraient le fruit de rayonnements cosmiques. 

Ces valeurs représentent la masse des atomes par rapport à la masse totale d’un corps. Ainsi, la masse du corps humain est due à la masse des atomes d’oxygène pour 65%. Alors que le corps humain a 24% d’atomes d’oxygènes dans sa composition.

La formule magique de l’énergie

 L’oxygène, c’est bien connu, donne de l’énergie à notre organisme, pas seulement en donnant de l’air à nos poumons, mais en transformant les nutriments issus de l’alimentation.

 

Le carbone constitue le combustible « brulé » par l’oxygène afin de libérer de l’énergie.

 

L’hydrogène joue, quant à lui, le rôle de régulateur. Il oriente la combustion vers des molécules particulières. En gros l’hydrogène empêche votre corps de prendre feu…

 

L’azote est l’élément le plus présent dans l’air que nous respirons (78,09% d’azote contre 20,95% d’oxygène) mais nous ne pouvons pas l’absorber car c’est un « gaz inerte ». L’azote que le corps contient (3%) ne vient pas de l’air mais l’alimentation, sous la forme des protéines…

 

Nous devrions mieux et plus nous nourrir de poussières d’étoiles !

Ce qu’on ne dit pas assez… c’est que ces « poussières d’étoiles » nous font du bien.

Et que nous devrions parfois en consommer davantage.

 

Vous absorbez de l’azote en mangeant des végétaux (fruits, légumes, céréales) et des produits animaux. Les œufs, la viande et les protéines de lait en contiennent beaucoup !

Ces protéines « azotées » sont absolument indispensables pour l’immunité, le transport des nutriments dans le sang, la contraction des muscles, la régulation des hormones… 

 

Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps humain, il représente entre 1 et 2 kg. La majorité du calcium est stockée dans les os, auxquels il apporte résistance et solidité, et on peut facilement en manquer.

Mais souvent on se trompe sur les bonnes sources de calcium.

Contrairement aux croyances, le calcium n’est pas le plus présent dans les produits laitiers. Au contraire, le lait apporte du calcium sous une forme peu absorbable. Et les acides aminés qu’il contient en abondance vont augmenter l’acidité du sang.

Pour combler vos besoins en calcium il faut cibler les végétaux, comme les choux (particulièrement le chou chinois), les amandes, les fruits rouges, certains laits végétaux. 

 

Le phosphore est le deuxième minéral le plus abondant dans le corps humain après le calcium. Il représente environ 1 % du poids corporel (ex : 700 g pour 70 kg).

C’est un composant de la structure des os et des dents (85% du phosphore du corps s’y trouve), mais aussi de l’ADN et de l’ARN.

Il est essentiel dans la production d’énergie, car c’est la pièce maîtresse de l’ATP, la « pile » qui fournit l’énergie nécessaire à toutes nos fonctions. Voir la page ASEA

Mais le phosphore naturel des aliments, dit organique, est absorbé lentement et peu efficacement (40 à 60 %). Vous en trouvez dans la viande, le poisson, le soja, le fromage, les lentilles.

À l’inverse, les sels de phosphore inorganique ajoutés aux aliments lors de la transformation, sous forme d’additifs) sont absorbés rapidement et très efficacement (80 à 100 %).

Attention : on est généralement plus en risque d’avoir trop de phosphore que pas assez. 

Évitez de créer des mini big-bang à l’intérieur de votre corps

Quand votre équilibre chimique est perturbé, un « mini big-bang » se crée en vous.

 

Par exemple, un air trop chargé en hydrogène provoque des symptômes comme des maux de tête, des sifflements dans des oreilles, des vertiges, des somnolences, des pertes de connaissance, des nausées, des vomissements et dépressions.

Si l’exposition se prolonge, vous pouvez même en mourir [4].

 

Ce qu’on sait moins, c’est qu’un surplus d’oxygène peut, lui aussi, avoir des conséquences graves ! 

L’administration d’oxygène (O2) est une pratique très répandue dans les soins aigus, mais c’est seulement quand le corps manque cruellement d’oxygène qu’une administration d’oxygène est bénéfique.

Un apport en oxygène trop important résulte en une « hyperoxie ». Elle peut être délétère et affecter plusieurs systèmes [5]  :

  • Pulmonaire : difficultés à respirer ;
  • Cardiovasculaire : augmentation du travail cardiaque puis diminution du débit cardiaque (risque d’AVC) ;
  • Neurologique : diminution de la perfusion cérébrale en raison d’une vasoconstriction (vaisseaux sanguins qui rapetissent) ;
  • Rénal : diminution de l’apport de sang vers les reins ;
  • Etc.

Toutefois, on parle là d’une suroxygénation artificielle.

 

Une hyperventilation ponctuelle est bénéfique

 

A l’inverse lorsqu’elle est naturelle et contrôlée, une suroxygénisation peut être bénéfique.

De nombreuses techniques de respiration vantent les mérites de l’hyperventilation pour améliorer les capacités du cerveau, et rééquilibrer les systèmes nerveux et cardiovasculaires etc. 

 

L’apnéiste néérlandais, Wim Hof, surnommé « l’homme de glace », a développé une technique de respiration (la méthode Wim Hof) qui aurait pour bienfaits de :

  • Rééquilibrer le système nerveux autonome et réduire le stress et l’anxiété, grâce au basculement entre le système nerveux autonome sympathique et parasympathique ;
  • Être plus endurant pendant l’effort physique en augmentant la tolérance au CO2 grâce aux apnées poumons vides ;
  • Réduire l’inflammation dans le corps ;
  • Réguler la production hormonale (sérotonine, dopamine, ocytocine, noradrénaline), le métabolisme et le rythme circadien(grâce à l’équilibre du système nerveux autonome, régulé par l’hypothalamus).

Cette méthode consiste à prendre 30 respirations (profondes et complètes) sans s’arrêter. Cela aboutit à une saturation d’oxygène dans le sang 99% (la phase de respiration ressemble à une hyperventilation contrôlée, aussi appelée hypocapnie).

 

Les seules contre-indications sont si vous êtes enceinte, épileptique, avez des troubles cardio-vasculaires graves ou si vous avez subi une opération chirurgicale récente. 

 

A l’issue de cette respiration, vous devriez vous sentir plus détendu, éveillé, épanoui. 

Certains ont même la sensation accrue d’être mieux « connecté » au monde qui les entoure, comme à l’issue d’une séance de méditation.

 

Comment pratiquer la respiration Wim Hof ?

Allongez-vous sur le dos dans une position confortable, dans un endroit calme. D’après les recommandations de l’athlète néerlandais, il vaut mieux s’entraîner à respirer l’estomac vide.

 

Inspirez et expirez profondément par la bouche. Respirez en pleine conscience (l’esprit focalisé sur la respiration).

Commencez à inspirer profondément par le ventre quelques respirations.

Inspirez et expirez plus rapidement 30 fois en par la bouche (longuement et profondément).

Après la trentième inspiration, expirez complètement et retenez votre souffle aussi longtemps que possible.

Puis inspirez lentement et expirez profondément, puis retenez votre souffle après la prochaine inspiration profonde.

Lorsque vous vous sentirez à l’aise, vous pouvez tenter trois séries de 30 respirations.

 

Si vous souhaitez essayer ces exercices, je recommande que vous vous exerciez avec des vidéos YouTube (je trouve les rétentions conseillées parfois longues, n’hésitez pas à les écourter !)

 

Certaines personnes éprouvent des sensations comme des picotements, des fourmillements, c’est tout à fait normal. Si toutefois vous sentez que c’est trop désagréable, n’hésitez pas à interrompre la respiration.

 

Portez-vous bien,

 

Rodolphe

 

Source : La lettre alternatif bien-être 

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