Une société qui ne protège pas ses enfants n'a PAS D'AVENIR !!!
L'arme la plus puissante de l'homme est sa RAISON :
c'est ce qui le différencie de l’animal.
Les drogues altèrent la RAISON.
C'est le point essentiel de la définition des drogues.
(Voir Déf publiée en 2006 par l’Académie de Médecine)
Pour mémoire, je rappelle ici la définition du mot "drogue" :
Il existe de très nombreuses drogues mais aujourd'hui nous parlons plus spécifiquement du cannabis, et au vu de cette définition, nous pouvons dire que le cannabis EST une drogue.
Je pense que nous pourrions parler du cannabis pendant des jours et des jours sans épuiser le sujet. Entre l'herbe, la résine, les extraits concentrés, fumés, vaporisés, le dabbing, le chanvre, les cannabinoïdes, le cannabis synthétique…. (y compris le cannabis « light », le cannabis médical, les protéines de chanvre…)
La question est : "Faut-il Légaliser, oui ou non ?"
C'est une question qui revient régulièrement sur le devant de la scène.
Considérons le bon sens élémentaire :
Pour le cannabis, il y a donc deux questions que nous devons nous poser :
1. La réponse à la première question :
A l’heure actuelle, plus aucun doute n’est permis quant à la dangerosité du cannabis.
Les conséquences physiques, psychologiques génétiques et même épigénétiques peuvent être énumérées.
Pour rappel, voici un résumé des conséquences de la consommation de cannabis.
Au niveau physique :
Au niveau psychique :
Au niveau génétique :
Au niveau épigénétiques :
Ce sont des découvertes récentes : des effets « épigénétiques » ont été démontrés pour le THC mais n’ont pas encore été étudiés pour les autres cannabinoïdes…
Parmi ces effets, on peut noter par ex la diminution de la capacité à éprouver du plaisir, la perturbation de « l’horloge biologique » (vieillissement accéléré), maladie d’Alzheimer, cancers, maladies neurodégénératives, infections chroniques, certaines maladies rares… !!!
Et, la « cerise sur le gâteau », ces modifications sont transmises aux générations futures !!!
Remarque :
De nombreuses personnes appuient leur argumentation en comparant le cannabis avec l’alcool ou le tabac qui sont licites :
1. Différence avec le tabac :
Le tabac est addictif. Il est un poison pour le corps et provoque la mort indirecte de près de 70 000 personnes en France.
On a mis près de 60 ans pour s’apercevoir que le tabac est un fléau et qu’il faut en interdire / réduire l’usage.
Or le cannabis est 5 à 7 fois plus toxique que le tabac en ne parlant que de toxicité physiologique !
Dire que le cannabis « n’a jamais tué personne » et « qu’il n’existe pas de risque de surdose de cannabis » est un argument irrecevable : a-t-on jamais vu quelqu’un mourir d’une surdose de tabac ?
2. Différence avec l’alcool :
Le cannabis est liposoluble et très lipophile. De ce fait il quitte très vite la circulation sanguine (en phase aqueuse) pour aller se loger dans les tissus graisseux du corps et s’y accumuler (principalement le cerveau et les nerfs… d’où les effets psychotropes).
La demi-vie (temps pour éliminer la moitié du produit ingéré) est particulièrement longue : de 96 à 192 h (soient 4 à 8 jours) ce qui signifie qu’une personne qui a fumé un joint le week-end pour se détendre en a encore la moitié le week-end suivant et va accumuler d’autant plus et avoir des effets psychotropes plus importants et plus durables.
De plus, le cannabis accumulé peut être « relargué » dans la circulation et provoquer des accidents même des années après (synthèse de l’INSERM 2001).
A côté de cela l’alcool est principalement hydrosoluble et de ce fait on peut, avec une prise de sang, établir un « effet-dose » et déterminer un seuil au-delà duquel il est interdit de conduire. On peut affirmer, si l’alcoolémie est négative que la personne n’était pas sous l’influence de l’alcool.
De ce fait aussi, l’élimination de l’alcool est beaucoup plus rapide et plus complète (24 h à 36 h maximum).
Ainsi, il est donc « acceptable » pour une personne de consommer « modérément » de l’alcool de temps en temps, si elle ne conduit pas juste après, mais c’est faire preuve d’une grande ignorance que d’en faire de même pour le cannabis.
Il faudrait donc, si on veut absolument dépénaliser (ou légaliser) le cannabis, enlever le permis de conduire de toute personne qui en consomme et l’éliminer de tout poste « à risque » dans son travail...
2. La réponse à la deuxième question :
Les statistiques des états qui ont légalisé (ou dépénalisé) sont catastrophiques en termes de consommation, d'hospitalisations, d'accidents, d'échec scolaire, de criminalité, de trafic….
Je suis personnellement allé à Amsterdam, Vancouver, Denver (Colorado), à Portland (Orégon), à Seatle (Washington), et j’ai pu constater de moi-même les dégâts engendrés !
Voici quelques articles récents :
Il faut aussi penser aux enfants : Approvisionnement du marché des mineurs.
Les adolescents constituent une part importante des usagers.
Faut-il légaliser ou non la distribution et l'usage de cannabis pour tous mineurs compris ?
Il y a aussi les statistiques qui ne peuvent mentir :
Le programme Rocky Mountain High Intensity Drug Trafficking Area (RMHIDTA) a publié des rapports annuels chaque année depuis 2013 pour suivre l'impact de la légalisation de la marijuana récréative au Colorado. L'objectif est de fournir des données et des informations afin que les décideurs politiques et les citoyens puissent prendre des décisions éclairées sur la question de la légalisation de la marijuana.
Mais des images parlent souvent mieux que 10000 mots.
En voici quelques extraits du rapport des organismes Rocky Mountain Poison and Drug Center, CDPHE et CDOT de septembre 2021et 2013-2020 :
Source du texte : M. Robert GALIBERT, Président d'honneur de l'association "Pour un monde sans drogue".
[1] du grec chromo pour chromosome, et thripsis pour briser en éclat.